RECIT DE COURSE
COURSE DU MONT CAMEROUN
2011
Avant de lire, mieux vaut avoir quelques éléments en main TOPO COMPLET DE L'EPREUVE
LA VIDEO
COURSE DU MONT CAMEROUN 2011 par nikoverdosedetrail
LE RECIT
Vendredi 25 Février, nous arrivons enfin aux abords du fameux Mont Cameroun ... la veille de cette course qui nous fascine tant, et que mon Pilou s'est donné tant de peine à préparer depuis de longs mois, avec des rebondissements multiples dans ce que nous avons fini par appeler entre nous ''l'affaire Fako''. Il est à peu près 16h lorsque nous arrivons sur Buéa ; nous avons été pris en charge par une responsable de la Fédération du Cameroun depuis Douala, avec deux autres coureurs étrangers, un Marocain et un Congolais venu avec son Président de Fédé ... auquel on rajoute un coureur Camerounais arrivé de la Région du Nord et le Chauffeur du véhicule ... et oui, nous étions bien 8 à bord du Taxi ! Et pour des raisons qui nous ont un peu échappées sur le coup, le chauffeur nous ''largue'' sur le bord de la route, ni à l'hôtel, ni au stade, alors qu'il tombe des pluies diluviennes à notre arrivée ! Nous nous refugions dans un bar pour une longue attente ...
Une anecdote parmi tant d'autres ... car à ce moment là, nous commencions déjà à nous faire au ''système'' ... le plus inquiétant restant cette météo catastrophe ! Etre venu de si loin pour trouver des pluies torrentielles, impossible ! Et d'ailleurs, peut-on maintenir l'épreuve dans de telles conditions, comment cela doit être au sommet ? ''L'affaire Fako'' se poursuit ...
Le coureur Congolais le Congolais Ilunga Mande qui découvre le Mont ! (un article ici)
Mais finalement, les nuages disparaissent petit à petit pour nous laisser apercevoir les flancs du Mont, juste là derrière nous ... impressionnant ! Puis les responsables de la Fédération arrivent peu de temps après pour nous récupérer ... tout reprends dans le bon sens !! Nous filons à l'hôtel, sans passer par le stade ; dommage, nous aurions bien aimé découvrir toutes les animations en amont de l'épreuve, l'engouement populaire est colossal sur place ! Le soir, distribution du dossard, çà y est, on y est ! Demain, nous participerons à la Course de l'Espoir (Race of Hope) au Cameroun, au milieu des coureurs Africains qui viennent ici pour courir ce qui peut être considéré comme un véritable championnat, un des évènements sportifs les plus médiatisés du Pays de l'année, au même titre quelle Football et le Tour Cycliste du Pays. Une notoriété locale immense, incomparable à ce qui peut exister chez nous ...
Samedi 26 Février ; on nous réveille à 5H20 ... dur, dur ... les nuits sont courtes depuis notre départ ! Juste le temps de se mettre en tenue, de se manger une petite brioche au Nutella made in France, et nous voilà en route vers le Stade Moliko, lieu du départ et d'arrivée ; nous sommes à 630 mètres d'altitude ; le jour ne va pas tarder à se lever, la température est clémente (environ 20°), et le ciel complètement dégagé ! Enfin un peu de chance avec nous! Distribution ''à l'arrache'' des tee-shirts de course, du bracelet permettant bien de justifier que tous les coureurs étaient présents au départ (y aurait-il des petits malins mal intentionnés ici aussi ?) ... et tout s'accélère : petit footing d'échauffement, discussions avec les coureurs locaux très accueillants, quelques photos, puis nous voilà sur la ligne de départ ; plus que quelques minutes avant de partir à l'assaut de cette Montagne sacrée et ses 4090 mètres! Protocole quasi militaire au départ, la télévision est là, interviews des champions locaux ... et là je m'extasie sur le matériel des coureurs, même si on pouvait s'y attendre : pas de sac, des chaussures très usées, voire des nu-pieds en plastique, des bouts de bois comme bâtons accrochés avec des bouts de corde, un pied de parasol ... respect messieurs les champions! Une grande leçon d'humilité pour nous, toujours à se reposer sur notre matériel pour expliquer telle ou telle chose.
7h00. Sans aucun retard, le peloton est lâché devant de nombreux spectateurs, mais dans un silence presque troublant ! Cela ne durera que 200mètres, le temps de sortir du stade, car une fois dans les rues de Buéa, une effervescence populaire nous accompagnera sur près de 6km! Un moment magique ! Autant nous ne nous attendions pas du tout à courir une si longue portion du bitume, autant l'ambiance de ce départ compensera complètement cette mauvaise surprise : un bain de foule digne du Tour de France, avec applaudissements continus, des cris, des encouragements, des sourires ... que du bonheur ! Bien que partis lentement, nous nous apercevons très vite que nous figurons dans les derniers ! Et mon cardio oscille quand même entre 165 et 170 pulsations/min ! Certes je n'ai pas couru depuis 5 semaines à cause d'une blessure au mollet, mais je peux vous garantir que les premiers partent à des vitesses impressionnantes ! Afrique Terre de la course à pied ... je confirme ! Faut dire que 'il y a énormément de coureurs avec des valeurs entre 28' et 29' au 10km ... un autre monde pour moi ...
A ma montre, nous mettrons environ 40' pour remonter toute la ville de Buéa (qu'il faudra bien descendre à un moment !) ... et çà entame déjà les organismes ! Nous profitons pleinement de ces moments avec Pilou, l'ambiance est extraordinaire, même pour les derniers ! Maintenant, fini de courir pour nous ; nous entrons dans la forêt tropicale, la pente se durcit ; le terrain devient un peu technique avec des pierres et des racines encore humides de la veille, mais le chemin est large ; il fait bon, je sens que mon Pilou a besoin de temporiser quelque peu, mais rien de plus normal après ces kilomètres de route. Un des meilleurs souvenirs de cette section, ce sont ces maillots verts, partis du stade normalement à 7h10. Ce sont les Juniors et les Vétérans, qui eux font un aller-retour du Stade au premier refuge ; ils nous doublent, on les encourage ... normal ... mais parfois ce sont des enfants ! Entre 12 et 13 ans maximum ! Plus de 20km et 1300m de d+ quand même ... impressionnant !
Et lorsqu'on va les croiser juste un peu plus haut, un vrai spectacle à les avoir descendre ! Je suis scotché par la vitesse et les sauts qu'ils réalisent à chaque foulée ... sincèrement ça m'a paru incroyable ! Cette forêt est splendide en tous les cas, des arbres gigantesques qui nous font une ombre très agréable en ce début de course, même si nous en sommes déjà à plus de 1000 mètres de dénivelé. Le premier refuge (seuls points remarquables de cette longue ascension) se situe à la fin de cette forêt, à 1950 mètres d'altitude ; un ravitaillement est eau nous est proposé, avec des petites bouteilles que l'on peut emporter. Il nous a fallu quand même plus d'une heure trente pour y parvenir il me semble. Fin de la mise en bouche je vais dire !
En effet, il reste encore plus de 2000 mètres à escalader, et si je dis escalader, c'est justifié ! 2100mètres exactement, pour 7-8 kilomètres ... 30% de moyenne de pente, y a qu'à regarder de près le topo que j'ai pu faire, vous ferez vite une idée du chantier! Nous allons sortir de cette foret assez rapidement, et le spectacle est alors grandiose : derrière nous, nous découvrons la ville de Buéa, très étendue et qui paraît si proche (c'est même navrant au bout de deux heures ...), et surtout au loin vers l'ouest, l'Océan et la région de Limbé et ses collines en bord de mer ... la météo est parfaite même si le soleil va nous valoir de terribles coups de soleil le lendemain. Et devant, ou plutôt en haut, le Mont Cameroun se dévoile ! Nous sommes véritablement à l'assaut de la montagne, la trace est directe dans la savane, nous apercevons ce cordons de coureurs qui s'étire avec déjà les premiers coureurs très loin devant. A ce moment là, je profite, le mode marche ascensionnelle me convient beaucoup mieux que la portion de course, mon entraînement à vélo portant ici ces fruits je pense. Un détail qui me fait dire que mon Pilou ne semble pas dans un grand jour, c'est qu'il ne sort pas trop son appareil photo ... un signe qui ne trompe pas généralement, mais rien de grave, il s'alimente, on avance quand même convenablement ... nous attaquons donc ce mur tous les deux ensemble. Au cours de ce passage il y a un refuge intermédiaire, où nous trouvons de nouveau de l'eau. Le refuge 2 ne se trouve que bien plus haut, à 2800 mètres, au niveau d'un léger fléchissement de pente. Je suis toujours en admiration avec ces coureurs Africains qui affrontent ces pentes et ces roches volcaniques abrasives avec leurs chaussures toutes autant surprenantes les unes que les autres ... mais je commence à m'apercevoir que mon Pilou s'arrête de plus en plus souvent, les pauses lui permettent de se refaire ; cela ne me dérange pas du tout, même si parfois je l'oublie un peu en contre bas (désolé mon Pilou ! c'était pas volontaire!), je l'attends, je fais des vidéos, car je suis vraiment venu en ces Terres pour découvrir cet univers nouveau, et ma forme ne me permettait de toute façon absolument pas d'être compétitif. Ce qui a commencé à m'inquiéter, c'est surtout son état physique ; il est dans un jour sans, mais c'est tout à fait compréhensible tant il s'est investi dans ce projet, jusqu'à la veille de partir, en plus de ses contraintes professionnelles ! a cela on ajoute des conditions de voyage un peu ''aventure'' ... et tout s'explique, il est vidé! Il avance certes, mais son état se dégrade, il est très marqué ... quel dommage ! J'en suis surtout déçu pour lui, car nous n'avions pas du tout prévu un tel scénario ... et parfois gêné de ne pas pouvoir lui être d'aucune aide, mais il s'accroche ! Il n'abdiquera jamais, même dans ces conditions extrêmes, chapeau mon Pilou, même si le sort s'est ensuite acharné contre toi ...
Nous allons bientôt arriver au refuge 2 ; on nous indique qu'il se situe juste après ''l'arbre magique'', nom qu'ils donnent à ces rares arbres qui ont poussé en pleine pente, sur les roches abrasives, là où il n'y aucune autre végétation hormis cette savane jaunâtre; Nous approchons des 3000 mètres, nous sommes partis depuis déjà 3 heures (tiens les premiers pontent déjà au sommet !), et le refuge est là. En attendant Pilou, je discute, j'échange avec les personnes de l'organisation qui font les pointages intermédiaires, à là, j'apprends qu'il y a des barrières horaires, et notamment qu'il faut passer au Refuge 3 avant 11h ! Il est presque 1000 mètres au dessus de nous ... impossible ??!!! Pilou arrive quelques minutes plus tard ... l'altitude commence à le faire souffrir, je me demande alors si il est même prudent qu'il poursuive ... mais sa volonté est de fer, son objectif est clair, le sommet du Mont.
Sans que l'on se parle, je le laisse en compagnie d'une concurrente Américaine, me disant alors qu'il aura alors une aide précieuse ; de mon côté, je vais tenter de rallier le sommet le plus vite possible si j'en ai encore le temps, et alors en redescendant, je me dis que je retrouverai mon Pilou et nous finirons bien par remonter au sommet ensemble pour immortaliser un grand moment tous les deux. A toute à l'heure ! Un nouveau mur se présente pour rallier le troisième refuge ; j'accélère le tempo, et je me surprends à avoir de bonnes sensations, ''ça pousse'' bien ! Les premiers descendent, de nouveau ces grandes enjambées spectaculaires, où on se demande comment ils font pour se réceptionner à chaque appui ... une prise de risque maximale ou une habilité exceptionnelle ?? J'opterai pour un mélange des deux, mais la faute est impardonnable sur ce terrain, et même si l'armée est omniprésente sur le tracé, je n'ose imaginer un accident à cette altitude... je poursuis ma remontée, certains coureurs doivent se demander d'où je sors ... et me voilà rapidement au Refuge 3 ... plus personne ! En effet, il est 11h15 je pense ... mais je peux continuer. Changement d'atmosphère, un univers un peu plus lunaire apparaît, tout de cailloux grisâtres, j'approche des cratères du Fako et de la barrière des 4000 mètres que je n'ai jamais franchie ! La pente d'adoucit, j'arrive même a relancer en courant par endroits, je suis rivé sur mon altimètre pour savoir si je suis encore loin ... puis très vite, un Camerounais vêtu aux couleurs du Pays apparaît, alors que les nuages ont fait leur apparition … mon altimètre m'a induit en erreur, il affiche 3980m …mais çà y est ! j'y suis au sommet du FAKO, à 12h00 pétante ! Ils me remettent le fameux sésame témoin de mon passage, le bracelet de couleur … appareil photo et caméra obligatoires ! J'immortalise cet instant avec la magnifique plaque présente au sommet, et indiquant bien ''MONT CAMEROUN 4080m'' !
Je l'ai fait mon premier 4000 ! Et il a fallu aller en Afrique pour cela … un comble quand même … J'enfile également une veste, car le vent est assez fort, même si les conditions météo de cette édition 2011 resteront quasi exceptionnelles je pense ; je poursuis mes photos, entre 2 percées du soleil entre les nuages … mais il n'y a plus personne ! Je suis seul au sommet du toit de l'Afrique de L'ouest (dit comme çà c'est la classe … mais je ne peux m'empêcher d'avoir une pensée pour Pilou …), sauf qu'au bout d'un petit moment, j'entends une voix qui m'appelle, et alors, j'aperçois alors le ''doyen'' qui m'indique de redescendre rapidement ; je m'exécute, et une fois a son niveau, je me fais gentiment engueuler car je le retarde ! Je n'avais rien compris tout simplement, et alors il m'explique qu'il est là pour fermer la marche, et que personne n'a le droit désormais d'être derrière lui ! Catastrophe, vu son énervement, je comprends de suite ce qu'il va se passer dans peu de temps … ce n'est pas possible … personne ne nous avait renseigné sur ce point là avant la course ! Il me fait une petite interview avec sa caméra, puis je file dans la descente ; je dévale les premières pentes sur ces cailloux très fins à plus de 4000 mètres, du pur bonheur même si mes jambes ne comprennent pas trop ce qui leur arrive compte tenu que la dernière séance de descente remonte à plus d'un mois et demi … et me voilà très vite au Refuge 3. Je croise des concurrents qui montent encore, mais je sais que leur sort est joué … il me faut retrouver Pilou le plus vite possible ; ça y est, il est là, juste en contrebas du Refuge, de plus en plus fatigué semble-t-il. Je lui explique la situation, mais nous remontons ensemble, espérant bien entendu atteindre ce sommet ensemble ! Il s'est battu avec ses moyens du jour, très loin de sa forme habituelle, il doit donc être récompensé ; nous retrouvons le groupe qui ferme la course au niveau du refuge. Pilou entre en négociation, nous tentons tous les arguments possibles, y compris celui de quitter notre dossard pour faire le sommet en simples randonneurs … mais entre énervements et explications, le message est clair, ils ferment l'accès à la montagne !! Personne n'a plus le droit de passer … ces quelques minutes sont interminables, je sens que le monde s'écroule sur les épaules de mon Pilou … je n'ose intervenir, gêné de l'avoir abandonné en route, je me sens en partie responsable de sa fatigue du jour, car si je suis là, c'est grâce à tous les efforts qu'il a fourni pour mettre sur pied ce projet, je n'ai presque pas participé … nos regards se croisent, pas la peine de dire quoi que ce soit, on se comprends très vite … il va falloir faire demi-tour, quoi qu'il en soit … la déception intérieure à ce moment là est énorme, même si nous restons positifs … nous allons redescendre désormais …
Mais quelle descente ! On va la faire très tranquillement, en alternant marche/course, car de toute façon, il n'y a plus rien à espérer, nous allons bien rejoindre le Stade de Moliko, pas la peine de prendre des risques ; cette descente est extrêmement engagée ! Nous doublerons un groupe de secouristes accompagnant un des leurs qui a fait une très lourde chute, et qui semble en grande difficulté … cela fait froid dans le dos, il manquerait plus que cela nous arrive maintenant ! Je ne sais pas trop quoi dire à mon Pilou, je sais que personne ne lui enlèvera jamais cette déception, donc je file parfois sur quelques portions, j'aime à retrouver cette sensation de limite entre prise de risque et sécurité, puis je l'attends un peu plus loin, en échangeant avec les locaux présents, quelques interviews avec ma caméra, histoire de profiter pleinement de l'aventure jusqu'au bout. Connaissant mon Pilou, je sais aussi qu'il saura ne garder que les bons moments de cette aventure extraordinaire, et ils sont nombreux, mais sur le coup sa réaction est naturelle … et même très sage car d'autres auraient certainement fait un scandale ! Nous nous sommes pliés au règlement, tout simplement … mais encore aurait-il fallu en être informé au départ, la déception aurait-été moins grande, car seule l'idée d'atteindre ce Fako l'aura motivé à grimper mètre par mètre malgré ses difficultés … J'en termine avec ce chapitre regrettable, auquel nous n'avions surtout pas pensé !!
Au fil de la descente, la chaleur se fait de plus en plus forte, et il devient impossible de trouver de l'eau ! Les ravitaillements sont facilement identifiables avec des bouteilles et des traces du passage de la course éparpillés ci et là dans cette nature désormais souillée … mais il n'y a plus d'eau ! Nous ferons sans … Nous revenons au niveau de la forêt tropicale, nous faisons une rencontre très sympa avec Christian, natif de Buéa, et dont la victoire personnelle aura été d'être monté jusqu'au refuge 1, lui qui en 27ans avait toujours eu peur d'affronter le Mont Cameroun ! A l'image tout ce que peut représenter cette montagne sur place … Quelques (longues) minutes plus tard, nous revoilà sur la partie bitumée ; il n'y a plus la foule du matin, mais identifiés par nos dossards, les encouragements à notre encontre sont encore importants ; le retour sera interminable ! Impossible pour nous de courir (de trottiner je dirai !) ces 30 minutes consécutives, nous sommes déshydratés, il nous faut alterner marche-course … nous approchons … mais très lentement !!
Il est 15h30, le premier en a terminé il y a 4 heures, tout le protocole d'après-course se termine juste … et nous voilà aux portes du Moliko Stadium !! Nous immortalisons cet instant tous les deux, puis nous rentrons pour rejoindre la ligne d'arrivée ; je me demande à un moment si il y en a une, car avec tout le monde devant le podium d'arrivée, la course semble terminée depuis longtemps … et bien non, derrière cette masse de spectateurs, les ''juges officiels'' sont bien là, avec le chronomètre, et nous attendent ! Vérification des bracelets, et on me délivre alors mon coupon d'arrivée, un petit bout de papier avec marqué ''154'' ; j'en déduis qu'il s'agit sûrement de mon classement, ce qui signifie toutefois que sur les quelques 600 participants, beaucoup font finalement demi-tour avec d'atteindre le sommet étant donné que nous arrivons parmi les derniers … étonnant … mais à ce moment là, la seule chose qui nous importe est de nous réhydrater et de s'assoir !!!!!! La Course du Mont Cameroun s'achève donc là où elle a commencée quelques heures plus tôt, dans les tribunes du Moliko Stadium, avec mon Pilou ! Un symbole de cette aventure extraordinaire partagée entre amis, malgré les adversités diverses rencontrées, l'image restera en ma mémoire. Merci Pilou. Fin de l'aventure ''Course du Mont Cameroun 2011''.
Je remercie toutes les autres personnes qui m'ont permis de réaliser ce rêve de course, à commencer par ma femme qui ''m'autorise'' ces escapades, à Gigi Labarbe mon ami Sortois qui a participé financièrement à mon projet, a Seb et Arnaud pour leurs négociations avec Royal Air Maroc suite à notre souci de billets d'avions caduques, et ensuite à toutes les personnes ressources qui ont aidé mon Pilou à mettre sur pied ce projet : Idriss Linge du Journal du Cameroun, les personnes de la Fédération qui ont su assumer le changement de date de l'épreuve et nous accueillir dans de bonnes conditions malgré tous les aléas quotidiens sur place ! Merci à tous.
Le Récit de Pilou : ''Parlez-moi d'Espoir''
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